Mobilité civique européenne
« C’est pourquoi, je vous demande d’être demain au rendez-vous pour que cette mobilité civique européenne porteuse de nos valeurs en acte, devienne à terme, comme l’est Erasmus aujourd’hui, une voie puissante pour enraciner notre jeunesse dans les valeurs qui nous tiennent ensemble. » Ilana Cicurel, intervention en séance plénière le 6 avril à Strasbourg
Contexte : l’invasion de l’Ukraine par la Russie constitue une remise en cause du régime démocratique sur le sol même de notre continent. Dans contexte, l’éducation civique a plus que jamais un rôle essentiel à jouer dans la promotion au sein de l’Union des valeurs qui nous rassemblent : esprit critique, attachement au pluralisme, à l’état de droit et aux droits humains, ou encore respect des faits et de l’histoire.
Objectif : faire de la mobilité un levier essentiel de l’éducation civique dans l’Union européenne, afin de penser celle-ci en dehors de la salle de classe et de la construire à travers des expériences d’engagement concrètes vécues par nos jeunes à travers l’Union.
Les leviers d’action : la création d’un véritable service civique européen. Si le Corps européen de solidarité propose déjà à nos jeunes de participer à des services volontaires, ce mouvement mérite d’être largement amplifié. Ce mouvement passera par la reconnaissance mutuelle et une meilleure coopération entre les services nationaux existants, le développement de services civiques ou de dispositifs d’engagement de la jeunesse, là où ils n’existent pas encore, et surtout le financement accru de la mobilité civique européenne, notamment dans le cadre du Corps Européen de Solidarité.